Artiste nomade à l’intérieur de lui-même, Sébastien BERTRAND, s’autorise de nouveau, à partager ses émotions, ses rencontres, ses musiques… Sept ans après son album solo «Traversées»* il nous propose un nouveau voyage dans ses univers diatoniques. Il ose, dans cette nouvelle aventure, convoquer des artistes d’horizons différents pour un «Labo Sonore» des plus étonnant ! Découvrez le fruit de cette rencontre entre l’accordéon diatonique, le violoncelle, le piano et la voix lyrique… * Grand Prix Musique du Monde de l’Académie Charles Cros (2016) / Prix Gus Viseur (2017) Accordéons Diatoniques / Choeur / Voix : Sébastien BERTRAND Violoncelle / Choeur : Delphine GOSSERIES Voix : Christine CRAIPEAU Piano / Mélodica / Choeur : Julien PADOVANI Né au Liban en 1973, adopté en France à l’âge de neuf mois, Sébastien Bertrand a grandi dans une famille de musiciens et de collecteurs du marais breton vendéen. Nourri des traditions musicales de sa terre d'adoption, il est reconnu comme un des grands noms des musiques traditionnelles, mais également comme un accordéoniste diatonique virtuose et des plus novateurs. Tout gamin, il se retrouve sur les planches avec un accordéon diatonique et un costume traditionnel pour faire danser les jeunes du groupe folklorique «Tap dou Paï». Il aurait pu en rester là, mais les journées de collectage avec son père et les découvertes musicales du jeune ado, l’amènent rapidement à regarder ces musiques traditionnelles comme des musiques du quotidien, son quotidien. Il quitte le costume pour assumer son diatonique au collège, au lycée…croise des musiciens d’horizons musicaux différents. Comme ce que des artistes d’avant garde des années 30 appelaient déjà les «Arts Populaires Modernes», il nous propose ici de voyager dans une rêverie musicale qui emprunte à la musique classique, au jazz, à ’improvisations, au chants lyrique pour des compositions diatoniques pour accordéon . Ecrivain, Sébastien nous livre ici son dernier roman musical avec ses personnages, ses intrigues, ses paysages...une musique qui défile comme l’illustration sonore du fil de sa vie, de nos vies…une musique de film où les images sont à découvrir les yeux fermés ! y avait ces matins où le petit café terrasse résonnait et cognait à la porte des désirs : réveiller mes musiques, les partager avec d’autres sons par des rencontres, des sourires… Il y eut ce matin où je pris la décision d’appeler Delphine, Christine et Julien pour les réunir et tenter de fixer un moment, une parenthèse dans nos vies millimétrées. Une suspension ou nous pourrions, dans un lieu éphémère, fabriquer notre « polaroïd » musical. Je rêve de piano, de violoncelle, de voix lyrique… Je rêve…et les amis acceptent l’idée. Venir sans se connaître, se poser là, à Locquirec (29), au Bel Horizon, pour une semaine de « Labo Sonore ». Un luxe, une utopie, une folie, une aventure à la dimension de la Rue des Mésanges. Une rue arpentée de bas en haut où les gens d’ici, d’ailleurs, cherchent le port, le large, l’horizon. Une semaine en voisinage, en balades nocturnes et matinales, en petits cafés de décembre chez Tilly, de visage à visage, avec les passants, les habitués, les habitants. Il y eut le premier jour, les premières notes, les premiers « ça tourne ». Il y eut les soirs de pleine lune à la dérive de nos inspirations, de nos rires… Il y a en partage, maintenant, ces mélodies vagabondes et qui sait, peut-être demain, reprendre le fil et embarquer de nouveau. Les musiques de Sébastien racontent sa vie, celle d'un homme touchant au destin singulier, entre deux pays, deux cultures. Son observation de la marche du monde et ses convictions donnent du sens à sa musique. Elle résonne avec l'actualité, le quotidien, les petites et les grandes choses qui font nos journées, nos mois, nos années... La Colline des Cèdres raconte en musique ces bouleversements du monde entre guerre, paix et cris du ventre des femmes et des hommes pour se faire entendre. Au Liban oui...mais aussi sur bien d’autres petit bout de terres...Quand le calme revient l’Ave Maria apparait comme sortie de la mémoire de ce gamin voyageur. Clair de Lune pourrait illustrer le film de ces errances du monde, une musique ou en trio nous partons en voyage vers l’Est pour tranquillement arriver dans ce petit port de Locquirec (29) à l’Ouest pour Un café chez Tilly : Un café face à la baie où chaque matin Sébastien aime croiser les regards des habitués, des passants, des égarés…des matins où Les Fleurs au Vent sonne l’heure du départ, du voyage d’un jour parfois, juste là, à coté, à l’endroit où le regard prend le temps de se poser. Voyage d’un jour puis La Lune s’endort : Cette lune qui donne à la nuit noire des allures lumineuses. Elle vient conforter ce gamin adopté devenu adulte et qui ne rêve pas, qui n’a pas le souvenir d’avoir rêvé un jour...Au réveil, La Rue des Mésanges, qui accueille ce labo sonore au son d’un tout petit accordéon diatonique, fait écho au chant répétitif du passereau souvent articulé autours de deux trois notes. Souffle léger, frêle, archet de violoncelle qui frotte jusqu’à s’interroger sur Les gens d’Ailleurs : qui sont ils, où vont-ils ? Les gens d’ailleurs sont parfois ceux d’ici, ceux qui portent nos peurs, nos sourires, nos rancoeurs. Ils racontent nos histoires communes, nos chagrins et nos rires comme le fait si bien ce grand précurseur, accordéoniste diatonique virtuose Marc Perrone. Il a marqué par son élégance et son phrasé musical le môme que fut Sébastien ! Lui et tant d’autres... Cette valse Vas-y Mimile est ici reprise comme un objet d’orfèvrerie qu’il faut oser regarder d’un pas de côté, autrement, avec du temps de la lenteur...le temps qui interroge aujourd'hui les jeunes, la société et qui pose la question froide Ne plus rêver d’avoir un jour...20 ans ! Question de la plus jeune des filles de Sébastien et qui se pose là en poème interrogatif, soucieux, avec et sans réponse, un moment de vie suspendu à la question d’une gamine...qui résonne désormais sur ce tapis sonore qui ferme doucement la porte de cette aventure partagée ! Les musiques de Sébastien racontent sa vie, celle d'un homme touchant au destin singulier, entre deux pays, deux cultures. Son observation de la marche du monde et ses convictions donnent du sens à sa musique. Elle résonne avec l'actualité, le quotidien, les petites et les grandes choses qui font nos journées, nos mois, nos années... La Colline des Cèdres raconte en musique ces bouleversements du monde entre guerre, paix et cris du ventre des femmes et des hommes pour se faire entendre. Au Liban oui...mais aussi sur bien d’autres petit bout de terres...Quand le calme revient l’Ave Maria apparait comme sortie de la mémoire de ce gamin voyageur. Clair de Lune pourrait illustrer le film de ces errances du monde, une musique ou en trio nous partons en voyage vers l’Est pour tranquillement arriver dans ce petit port de Locquirec (29) à l’Ouest pour Un café chez Tilly : Un café face à la baie où chaque matin Sébastien aime croiser les regards des habitués, des passants, des égarés…des matins où Les Fleurs au Vent sonne l’heure du départ, du voyage d’un jour parfois, juste là, à coté, à l’endroit où le regard prend le temps de se poser. Voyage d’un jour puis La Lune s’endort : Cette lune qui donne à la nuit noire des allures lumineuses. Elle vient conforter ce gamin adopté devenu adulte et qui ne rêve pas, qui n’a pas le souvenir d’avoir rêvé un jour...Au réveil, La Rue des Mésanges, qui accueille ce labo sonore au son d’un tout petit accordéon diatonique, fait écho au chant répétitif du passereau souvent articulé autours de deux trois notes. Souffle léger, frêle, archet de violoncelle qui frotte jusqu’à s’interroger sur Les gens d’Ailleurs : qui sont ils, où vont-ils ? Les gens d’ailleurs sont parfois ceux d’ici, ceux qui portent nos peurs, nos sourires, nos rancoeurs. Ils racontent nos histoires communes, nos chagrins et nos rires comme le fait si bien ce grand précurseur, accordéoniste diatonique virtuose Marc Perrone. Il a marqué par son élégance et son phrasé musical le môme que fut Sébastien ! Lui et tant d’autres... Cette valse Vas-y Mimile est ici reprise comme un objet d’orfèvrerie qu’il faut oser regarder d’un pas de côté, autrement, avec du temps de la lenteur...le temps qui interroge aujourd'hui les jeunes, la société et qui pose la question froide Ne plus rêver d’avoir un jour...20 ans ! Question de la plus jeune des filles de Sébastien et qui se pose là en poème interrogatif, soucieux, avec et sans réponse, un moment de vie suspendu à la question d’une gamine...qui résonne désormais sur ce tapis sonore qui ferme doucement la porte de cette aventure partagée !